La gestion d’une association doit être désintéressée. Il n’y
pas d’obligation légale à l’ouverture d’un compte bancaire, sauf pour celles
recevant des subventions. Le rôle du trésorier est alors primordial. Il est
recommandé de tenir une comptabilité, soit de trésorerie, soit d’engagements,
sachant que certaines ont, de plus, des obligations comptables.
Le financement repose sur plusieurs éléments. Une cotisation
est d’abord versée par chaque membre et participe au fonctionnement de
l’association. Des subventions – aides financières accordées par l’administration–
sont aussi versées à de nombreuses associations, sous conditions et contrôle
administratif. En outre, toutes les associations déclarées peuvent recevoir un
don manuel, pouvant être remis de la main à la main ; les donations et les legs
ne peuvent cependant être donnés qu’aux associations dotées de la « grande
capacité juridique ». Enfin, nombre d’associations fonctionnent grâce au
mécénat – soutien matériel apporté par une entreprise ou un particulier, sans
contrepartie directe, et ouvrant droit à des réductions fiscales. Le
parrainage, lui, est un soutien matériel apporté seulement par une entreprise,
en contrepartie d’une opération de communication ou de publicité.
L’assurance, quant à elle, sert à couvrir les activités
proposées. En effet, en tant que personne morale, les associations peuvent voir
leur responsabilité engagée. Enfin, le chèque emploi service associatif est un
outil et un service de simplification des obligations sociales ; il favorise
l’emploi de salariés par les petites associations.